Créations
Je de Dos
Que dit notre DOS lorsque nous n’y portons pas attention ?
Affiche-t-il les stigmates des épreuves de notre vie et offre-t-il
notre intimité aux regardeurs ?
Dévoile-t-il notre structure d’humain érigé dans une verticalité en déséquilibre ?
Un bilan clinique permet d’en révéler les tensions, les traumas, les cicatrices, les dissymétries ou les relâchements.
Nous pouvons alors mettre en oeuvre des actions de réparation physique, psychique
pour aller vers une acceptation, une résilience, une renaissance.
Un thème en construction...
Humanité - Animalité
Au commencement était le Minotaure rencontré au coeur du labyrinthe ... monstre affichant sa part d’homme et sa part animale toute orientée vers la destruction. Dans une rencontre moins violente, vint le Centaure et ses liens de médiation entre l’homme et le cheval. Poursuivant ces dualités particulières, cette série revisite le rapport entre notre Humanité et notre Animalité.
Les deux cohabitent en nous et, au sortie de notre intériorité, seul un filtre particulier permet d’en révéler les contours. Tel un écorché de Fragonard, le ”tricot de peau” dévoile ici notre nature animale profonde.
Puis, muni de notre Masque d’animalité, dans un processus de dé-territorialisation, nous nous autorisons des comportements différents et relatons ainsi des actes animals dans des postures plus ou moins agressives.
La frontière est ici ténue. Il nous appartient d'en gérer la transgression et d’ajuster nos agissements. C’est ainsi que, parfois, cette animalité peut être rattachée à la folie, dans une énergie qui nous transcende et nous modèle physiquement.
Mais peut-on capter ce moment de bascule entre Humanité et Animalité ?
La série Janus nous propose une troisième voie dans laquelle nous pourrions vivre à chaque instant ce passage dans une complémentarité qui nous façonne et nous révèle dans notre unicité.
No Man’s Land
Psychanalyse de nos paysages intérieurs
Cette série nous interroge sur la matérialisation de zones profondes de notre inconscient laissées en jachère.
Ces espaces ne sont pas ou sont peu fréquentés, en friche d’humanité.
Ces lieux restent toutefois attirants... nous ignorons ce qu’il peut s’y passer.
Un territoire “inconnu” donc, dans lequel notre sécurité et notre équilibre pourraient être remis en cause.
Un territoire aussi de transition, dont les frontières nous avertissent qu’au delà de cette limite les attendus ne sont plus garantis mais les potentiels immenses.
Les limites bornées de ces lieux se matérialisent de façon plus ou moins discrète, jusqu’à même localiser des îlots potentiellement “dangereux”. Un déplacement plus conséquent de certaines de ces limites peut même imposer un re-cadrage de ces zones.
Ce thème flirte ainsi avec la notion de frontières intérieures [balisant en négatif nos zones de confort bâties tout au long de notre vie] mais aussi extérieures [en fonction de nos limites, nous agissons différemment sur et dans notre environnement]. Nous sommes alors confrontés à la plus ou moins forte nécessité de franchir ces frontières, les déplacer et d’explorer ces nouveaux territoires.
Les légendes des photos font référence à la psychanalyse afin de stigmatiser notre incapacité à rendre perméable nos frontières intimes, limites (in)conscientes de nos névroses.
L’Homme entre Ciel et Terre...
Les pieds dans la Terre pour un ancrage fort et la Tête dans les nuages dans une recherche de l’immatériel.
Cette série nous embarque dans un mouvement ascensionnel dans lequel les images prennent appuis dans le concret pour aller jusqu’à des représentations abstraites.
Pour un gain de quelques degrés de spiritualité !
L’Homme au cœur du Labyrinthe nous renvoie aux relations que nous avons avec nos démons intérieurs et à la nécessité de s’interroger régulièrement sur la façon dont nous souhaitons vivre notre vie.
Le symbole du Labyrinthe est ici synonyme de chemin de vie et non pas chemin de perdition [à l’image du dédale].
A travers ces créations, nous invitons le Regardeur à se laisser guider sur l’itinéraire labyrinthique, éprouver ses propres sensations lors du trajet vers le Centre (son Centre), se nourrir de ses perceptions puis, refaire le chemin inverse en capitalisant sur ses acquis et enfin s’offrir transformé aux autres.
Vivre le Labyrinthe comme un chemin initiatique.
Dans ce que l’on donne à voir de nous même, la face est l’élément qui accroche le plus le regard de l’autre.
Avec ces créations, l’effet “miroir” se révèle enfin et le Regardeur peut devenir le Regardé.
Un Jeu de pile ou Face qui nous interroge sur notre image et l’importance de notre regard sur nous même et sur les Autres.
En définitive, qu’offre “JE” ?
